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La communication et la charge mentale

communication et charge mentale

La communication vise à rétablir des liens avec son environnement. Or à l’ère de la sur-communication, les modes de communication modernes ne l’ont pas améliorée: avec les nouvelles technologies, elle est trop rapide, superficielle et parfois polluante (téléphones, internet, mails, réseaux sociaux multiples), et cela contribue à la perte de sens. 

Une personne qui supporte la charge mentale, en état d’épuisement en rentrant chez elle après une longue journée de travail, laisse le plus souvent transparaître son irritabilité et sa frustration, perd sa capacité à penser clairement et laisse échapper des commentaires négatifs. Ces commentaires contribuent à accroître les pensées/émotions négatives chez elle et chez son interlocuteur. Cela intensifiera sa colère au lieu de la calmer, ce qui peut contribuer à créer des dommages irréparables avec son entourage.

La colère affecte sa faculté de prendre des décisions rationnelles, l’empêche même de percevoir cette émotion. « L’engueulade » n’est pas rationnelle et fait généralement plus appel aux sentiments, émotions et pulsions qu’à la raison et à la cohérence. D’autres personnes développent le comportement opposé et se terrent dans une forme de silence. Pour ces dernières, la communication avec leur entourage se délite, et leur stress augmente.

Pour parvenir à rétablir la communication, il faut prendre conscience qu’elle est inefficace voire impossible par le mutisme ou par la colère extrême. Il faut encourager la créativité et le changement, et faire émerger les ressources pour la restaurer.

Une personne supportant la charge mentale doit redéfinir de nouvelles frontières avec son environnement dans son mode de communication, afin de réduire cette charge. Elle doit apprendre à se protéger des demandes abusives en apprenant à dire non à soi et aux autres pour ce type de demandes au lieu de se murer dans le silence. 

Pour cela, il faut qu’elle se rappelle qu’elle peut et doit dire non à tout ce qu’elle ne désire pas. Autrement dit, « Non » permet d’affirmer son désir. Il faut, donc, désamorcer la peur des conflits et clarifier les croyances à ce sujet qui peuvent être : la peur de décevoir et la culpabilité qui en découle, la peur de détériorer sa relation avec sa famille ou ses amis, ou encore la peur de perdre son travail. Il faut intégrer l’importance du « non », en comprenant que son utilisation n’est pas négative. 

Il s’agit d’apprendre à l’exprimer tout en respectant son environnement, car apprendre à dire non n’a pas pour but de blesser et ne doit pas être fait en ce sens mais dans le but d’écouter son interlocuteur, d’écouter ses propres émotions et d’exprimer ce qui ne va pas, pour aboutir à une redistribution équitable des responsabilités.  

 Les bénéfices qui en découlent résident dans la construction de l’estime de soi et la valorisation de son travail, mais il permet aussi d’atténuer son niveau de stress, d’anxiété et d’irritabilité qui était associé aux échanges avec son entourage. Contrairement à l’idée reçue, exprimer le « non » permet également de dénouer les conflits, et de recréer rapidement des liens de confiance. 

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